Le Seabed Constructor a recherché la Minerve a compter du du 17 au 21 juillet 2019
Contexte
Le 3 juillet, le Préfet Maritime avait précisé aux familles qu’un appel d’offres avait été lancé pour choisir la société qui allait réaliser la seconde partie des recherches c'est-à-dire pour investiguer sur les points douteux qui auraient pu être identifiés sur la zone de recherches (voir réunion programme de recherches juillet 19).
Le lauréat de cet appel d’offres a été la société “Ocean Infinity” qui a envoyé sur zone son navire “Seabed Constructor” qui avait commencé ses investigations le 17 juillet 2019 et retrouva la Minerve le 21 juillet suivant.
Cette société est celle qui avait découvert l’épave du sous-marin argentin San Juan après 1 an de recherches.
Pour la Minerve, la zone était beaucoup plus circonscrite, mais aussi plus profonde que pour le sous-marin argentin.
Cette vidéo commerciale en anglais, de la société Ocean Infinity, présente le Seabed Constructor. Pour les non-anglophones elle comporte quelques séquences qui permettent de voir comment travaille ce navire.
Il semblerait que ce soit actuellement dans le monde l’un des plus performants en termes de recherches par grands fonds.
Précisions
Initialement, ce navire et sa technologie ont été développés pour l'industrie pétrolière Offshore qui représente son principal débouché commercial.
Ce navire présente l'avantage, par rapport à ses nombreux concurrents, de pouvoir faire à la fois des relevés bathymétriques, c'est-à-dire des relevés des reliefs des fonds marins par grande profondeur, mais aussi de pouvoir envoyer des engins à ces mêmes profondeurs pour effectuer des photographies qui seules permettent d'identifier une épave de façon incontestable.
Sinon ces deux opérations se font par en parallèle par des moyens différents qui, in fine, reviennent plus chers. Le premier navire, qui effectue les relevés, poursuit ceux-ci sans pouvoir s'assurer qu'il a trouvé ce qu'il cherchait. Le doute ne peut être levé qu'avec l'intervention d'un second vaisseau.
Il semble qu'aujourd'hui aucune société française ne dispose de telles capacités, d'où ce choix de recourir à des moyens américains, que d'aucuns déplorent.