Cela dépend du rédacteur ou de l'auteur des photos. Le mieux est de contacter Hervé Fauve pour une réponse précise. En haut de page il y a un accès pour les mails et contacts.

Les rescapés de la Minerve sont les 7 matelots qui ont été officiellement considérés comme tels en 1968 et ont assisté à la cérémonie présidée par le Général de Gaulle avec le béret de marin portant le nom du sous-marin. Ceux qui venaient de quitter la Minerve pour une autre affectation ou qui avaient prévu de la rallier dans les jours ou semaines suivantes ne figurent pas parmi eux. De plus leurs noms ne sont répertoriés nulle part. Il est aussi arrivé qu'avec le temps une confusion se soit faite avec d'autres accidents de sous-marins

C'est une sépulture maritime. Il est de tradition de laisser intact ce qui la tombe des marins qui ont péri dans un naufrage. De plus il n'est pas certain que cela présente un intérêt. Il n'y a pas de corps, on renflouerait pour quoi?

La quasi totalité des protagonistes de l'époque sont aujourd'hui décédés . La question ne semble jamais leur avoir été publiquement posée. Pierre Messmer a cependant précisé en 2003, lors d'un entretien privé avec 2 des fils des disparus (Christophe Agnus et Hervé Fauve) qu'après l'accident de la Flore il était convaincu d'avoir la réponse à la question de la cause du naufrage. Il ne voyait plus l'intérêt d'une recherche.

Les familles n'ont pas attendues 51 ans pour agir. Nombreux sont les parents qui se sont démenées pour simplement avoir accès au dossier classé secret défense sur la Minerve. voir sur le site sur le Menu: Après 1971/ Le secret Défense 2000-2018 https://hervefauve.wixsite.com/270168minerve/le-secret-defense-2000-2018 Toutes se sont heurtées à un mur et n'ont pas réussi à obtenir satisfaction. Le Président Emmanuel Macron a été le premier à donner une suite favorable à une demande formulée au nom des familles à l'occasion de la commémoration du 50° anniversaire de la disparition de la Minerve. Ce n'est qu'après la lecture de ce dossier, en juillet 2018, que la question de la reprise des recherche a été posée.

Dans des type de dossiers tel que celui de la Minerve on trouve des informations sur les positions et missions de divers bâtiments militaires, des éléments d’organisations voire des détails techniques, toutes informations considérées comme sensibles par l'Armée. Celles-ci n’ont pas vocation à devenir publiques. Donc par principe tous les dossiers de ce type sont systématiquement couvert par le classement « Confidentiel Défense » qui est une mesure administrative automatique. Cette classification court ensuite pendant 50 ans à partir du document le plus récent (1970 pour le dossier Minerve) et se renouvelle ensuite automatiquement par période de 10 ans sauf si une commission mixte de parlementaires et de représentants de l’autorité demandeuse décide la levée du secret défense lors de l'une de ces échéances. Dans le cas de la Minerve le classement n’était donc pas lié au résultat de l’enquête et, sans action de notre part, aurait pu courir jusqu’en 2030 voire 2040…

En 1968 ce n'était pas dans l'air du temps, surtout pour des militaires. En 2019, personne n'en a vu l'utilité. Le fonctionnement du groupe des famille se fait par réseau sans hiérarchie.

La première raison c'est que certaines familles n'ont pas été retrouvées, pour d'autres la parenté avec le défunt est éloignée. Mis à part ces 2 cas, toutes les familles comportant un ou plusieurs membres proches des disparus se sont impliquées.

L'ensemble des opérations aurait couté de l'ordre de 3 à 4 millions d'Euro. Il faut aussi se souvenir que cela concerne 52 hommes.

Les moyens de 2019 n'ont plus rien à voir avec ceux de 1968. On va approximativement 120 fois plus vite en 2019. Les 5 jours de recherche du Seabed Constructor auraient donc pris 600 jours en 1968 soit près de 2 ans pour arriver à la même précision.