L'épave de la Minerve est identifiée
le 21 juillet 2019 à 19h 15
Pourquoi 51 ans pour découvrir l'épave
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Depuis 1968 les recherches se sont toujours concentrées dans la partie bleu-vert qui correspondait à ce que l'on appelait les points "Rocard" (voir ICI).
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Grâce aux calculateurs du CEA on a repris les enregistrements de 1968 et on s'est aperçu que ces points étaient mal positionnés et qu'il fallait chercher beaucoup plus au sud. Ce travail a pris 3 mois. (voir ICI)
C'est donc bien au sud de la zone que l'épave a enfin pu être localisée le 21 juillet 2019 à 19h15.
La présence des lettres MIN sur les débris du massif a éliminé tout doute qui aurait pu surgir sur l'identité de l’épave.
Une découverte rapide?
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l’Antéa de l’IFREMERinvestigue 47 km2 en 9 jours avec son drone l’AsterX équipé de sondeurs multifaisceau (SMF).
Le Seabed constructor emportait 3 drones AUV (avec SMF, SSS, magnétomètre, caméra 60h d’autonomie à 4 nds) et 2 ROV avec caméra HD et projecteurs LED.
Ces drones, outre le fait d’être au nombre de 3, étaient équipés de Side Scan Sonar (SSS : sondeur acoustique à balayage latéral qui permettaient de faire de la détection d'objets sur le fonds, avec un signal acoustique à large portée et forte rasance. Cela donne un effet d'ombre sur les objets dépassant du sol) - voir image ci-dessous.
Sa capacité de recherches largement supérieure, il couvrira 847 km2 en 3 jours.
Le film de la découverte de l'épave en direct sur le Seabed Constructor
L'épave
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51 ans, 5 mois et 24 jours après sa diparition la Minerve est localisée aux coordonnées suivantes:
Latitude Est : 5,673832
Longitude Nord : 42,765942
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Les débris sont dispersés sur un cône de 376 m
Quelles conclusions
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La dispersion et la taille relativement petite des débris au centre est la preuve de la violence de l'implosion qui a dû tuer tout l'équipage en une fraction de seconde.
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Le cône de dispersion des débris est "normal" dans un milieu visqueux comme l'est l'eau de mer.
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L'état général de l'épave a donné l'impression qu'elle avait été détruite par une explosion. En fait, il s'agit bien d'une implosion. Il faut s'imaginer que la coque du sous-marin, rigide et conçue pour résister à la pression, a fini par céder brutalement à celle-ci un peu comme une noix que l'on écrase avec force et qui se brise en de multiples éclats.